Le président américain Donald Trump s’apprêtait mercredi à signer un décret limitant l’immigration face à la crise économique mondiale provoquée par le coronavirus, tandis que de nombreux appels à mieux protéger la planète pour éviter de nouvelles « calamités » ont marqué la 50e Journée de la Terre.
Devenu premier foyer mondial de l’épidémie avec plus du quart des 180.000 décès recensés, les Etats-Unis paient comme les autres pays un prix fort, 22 millions d’Américains s’étant inscrits au chômage en quelques semaines.
Accusé d’avoir longtemps minimisé la portée de la pandémie qui contraint plus de la moitié de l’humanité à rester confinée, M. Trump a indiqué suspendre pour au moins 60 jours l’attribution de cartes vertes offrant un statut de résident permanent.
« Il serait injuste que les Américains soient remplacés par une main d’oeuvre venue de l’étranger », a justifié le locataire de la Maison Blanche, qui briguera un deuxième mandat à l’automne.
Mais contrairement à ce qu’il avait initialement laissé entendre, la mesure ne s’appliquera pas aux visas de travail temporaires.
Dans un monde à l’arrêt, les dirigeants cherchent toujours à juguler les effets d’une crise économique que le Fonds monétaire international (FMI) et l’Organisation internationale du travail (OIT) décrivent comme la pire depuis 1945.
L’ONU s’est alarmée d’une « catastrophe humanitaire mondiale » : le nombre de personnes souffrant de famine risque de doubler pour atteindre « plus de 250 millions d’ici la fin de 2020 », selon elle.
Les transferts d’argent, ressource financière cruciale des pays en développement, vont chuter de 20% cette année en raison de la pandémie, a averti la Banque mondiale mercredi.
AFP
PointActu