Le ministre du Développement rural, M. Dy Ould Zein a donné le coup d’envoi, lundi, de la phase pilote d’un projet de culture fourragère. Il s’agit de la mise en valeur de 573 hectares pour une production de fourrage vert estimée à 6000 tonnes d’aliments de bétail. Cet effort intervient dans le cadre du programme national du lait. Le ministre a indiqué que projet est réalisé, afin d’exploiter, au mieux, les capacités nationales, soulignant que le programme national de promotion de la filière laitière vise à utiliser les produits dérivés animales avec une nouvelle approche.
Le ministre a souligné que les des résultats attendus sont satisfaisants des différents projets de développement initiés, au profit de la population locale.
Il a rassuré sur le fait que les acteurs impliqués, sont de personnes sélectionnées en fonction de leurs investissements personnel dans le domaine.
En outre, le ministre a souligné que le processus de recensement des infrastructures rurales que son département a initié, est arrivé à terme dans la région de l’Assaba. Ce sera, selon lui, l’occasion d’optimiser l’usage des ressources de l’État en vue de l’atteinte d’un véritable développement économique.
A son tour, le maire de Guerrou, a salué le choix porté sur sa municipalité pour abriter la phase pilote. Il a estimé que l’événement intervient après de nombreuses années de négligence, louant l’intérêt des plus hautes autorités du pays pour le développement local.
De son côté, le directeur du développement des populations animales, M. Ahmed Salem Ould Arabi, a indiqué que la culture du fourrage vert est un élément clé du programme national du lait. D’après le directeur, le ministère ambitionne de mettre en place un système de production durable pour le lait et ses dérivés.
Toujours selon le directeur, l’unité en charge du développement de la production d’aliments de bétail, cherche à créer une dynamique nationale pour la production intensive du fourrage vert.
Ainsi, il nous apprend que la phase pilote permettra d’atteindre une production de 60 000 tonnes, à travers un partenariat solide avec les producteurs privés. Ce partenariat qui sera formalisé avec le ministère, permettra d’obtenir des résultats graduels, suivant le cahier des charges.
A noter que la phase pilote de la culture du fourrage vert, comprend également les régions du Gorgol, du Tagant, du Guidimakha, de l’Assaba et des deux Hodhs.
AMI