Les travaux d’un atelier ont débuté jeudi à Néma au profit de 51 médiateurs dans 29 communes frontalières des wilayas du Guidimakha, de l’Assaba et des deux Hodh et les communes maliennes proches. La rencontre, organisée par le centre pour le dialogue humanitaire (HD) et financée par l’Union Européenne et le Royaume du Danemark, se propose d’instaurer et de faciliter un cadre d’échanges entre les médiateurs agropastoraux installés de part et d’autre des frontières des pays du G5 Sahel, en soutien aux efforts de prévention et de résolution des différends liés à l’accès aux ressources naturelles, pour assurer une transhumance transnationale apaisée.
L’atelier permettra également aux participants d’élaborer une stratégie de communication et d’assistance mutuelle au-delà des frontières.
Dans le mot qu’il a prononcé à cette occasion, le wali, M. Cheikh Ould Abdellahi Ould Ewah a indiqué que le système de production des communautés agropastorales du Sahel est aujourd’hui menacé par l’insuffisance des ressources naturelles due au changement climatique, à la pression démographique et à la désertification en plus de l’équation sécuritaire. Tout cela appelle au renforcement des capacités pour éviter les conflits et pour les résoudre en cas de besoin.
De son côté, le représentant du centre pour le dialogue humanitaire, M. Abdellahi Ould Mohamed Ali a précisé que l’atelier contribuera au développement des comportements pacifiques et à la coopération entre les communes à travers la médiation et le dialogue pour limiter les conflits liés à l’exploitation des ressources naturelles.
AMI