Les travaux d’un atelier de concertation et d’échanges sur l’application de la loi 004-2021 relative aux associations, réseaux et fondations ont débuté, samedi à Sélibabi, à l’initiative du Commissaire aux Droits de l’homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société civile. La rencontre, d’une journée, profite aux autorités régionales et les organisations de la société civile du Guidimakha.
Elle a pour objectif de familiariser davantage les participants avec la nouvelle loi dite déclarative (loi n°2021.004) et de les édifier sur ce texte et ses visés pour donner une situation réelle des ONG, de leur spécialisation, de leur domaine de compétence et les conditions d’agrément des organisations non gouvernementales internationales ou celles dirigées par des étrangers.
Dans son mot d’ouverture, le Commissaire aux Droits de l’homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société civile, M. Mohamed El Hassan Ould Boukhreiss, a précisé que le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation assure l’administration du nouveau système déclaratif qui remplace celui de l’autorisation, connu par ses multiples complications.
Il a ajouté que cette loi, fixe par ailleurs, les conditions d’obtention du statut d’association d’utilité publique, détermine celles de l’accréditation des organisations étrangères ou constituées par des étrangers, ainsi que les conditions de création des fondations, amicales et réseaux d’associations en plus des modalités de signature d’accords- cadre ou d’accords de siège.
Au sujet de la légalisation des organisations non gouvernementales internationales , le commissaire aux Droits de l’Homme a précisé que le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur se charge de l’agrément de celles-ci, et que le commissariat aux Droits de l’homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société civile assure le contrôle du mouvement associatif national et international, tout comme il veille sur l’application des lois règlements en vigueur.
Pour sa part, le président de la région de Guidimakha, M. M. Issa Coulibaly, a remercié le commissariat pour l’organisation de cette concertation autour de la nouvelle loi qui constitue la satisfaction d’une vieille doléance des activistes de la société civil, compte-tenu des améliorations qu’il apportes.
Quant au maire de Sélibabi, M. Mohamed Vall Ould Mekahalla, il a félicité le commissariat pour les avancées dans le domaine des Droits de l’Homme, surtout les ceux relatifs à la formation des associations et de regroupements.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du wali de Guidimakha, M. Tiyib Ould Mohamed Mahmoud.
AMI