Le pays, qui a pour l’instant su contenir la propagation du virus avec seulement 38 décès, prévoit déjà des retombées économiques difficiles après la levée du confinement drastique mis en vigueur depuis le 22 mars dernier.
Belhassan Manai, 36 ans et ancien travailleur précaire et journalier, avait commencé à construire un business stable avec son café, qu’il a ouvert il y a un an et demi. Le lieu jouxte une route très fréquentée et, dans le quartier populaire de Hrairia à Tunis, il représente l’espace de sociabilité par excellence. Pendant la période de ramadan, juste après la rupture du jeûne, il se remplit d’habitués en temps normal. Cette année, avec le confinement et un couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin, aucune perspective de réouverture depuis sa fermeture, il y a plus d’un mois.
mediapart
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