Ce fut la « surprise d’octobre » de la campagne présidentielle américaine. Le 2 octobre, la Maison-Blanche avait annoncé que Donald Trump était positif au Covid-19. Quatre mois plus tard, le New York Times affirme que celui qui était encore le président des Etats-Unis était dans un état plus grave que son administration a bien voulu le laisser entendre à l’époque. Ce n’est pas totalement une surprise : Donald Trump malade avait dû être hospitalisé quelques jours, ce qui n’indiquait pas une forme bénigne de la maladie.
Le grand quotidien new-yorkais indique ce vendredi qu’avant d’arriver à l’hôpital, le taux d’oxygène dans le sang de l’ancien président était très bas, dans les 80 %, sans donner plus de précisions. Or, quand le taux d’oxygène dans le sang s’approche des 90 %, c’est déjà très inquiétant. C’est ce qui a poussé certains de ses proches à le faire hospitaliser à l’hôpital Walter-Reed, à Washington. Ceux-ci, affirme le New York Times, pensaient que Donald Trump aurait dû être placé sous respirateur artificiel, ce qui ne fut a priori pas le cas.
Passe-droit
Le docteur Conley, médecin de Donald Trump, a régulièrement minimisé la gravité de l’état de santé du président à cette période. Ce qu’il a reconnu en partie dès le 4 octobre : « J’essayais de refléter l’attitude optimiste de l’équipe, du président, de son évolution dans la maladie », avait-il déclaré, rappelle le New York Times.
Le journal indique aussi comment des proches de l’ancien président ont tenté et d’ailleurs réussi à se procurer un médicament du laboratoire Regeneron : une sorte de cocktail d’anticorps à même de combattre le coronavirus mais qui n’était pas encore autorisé à l’époque par les autorités compétentes. Donald Trump a répété à qui voulait l’entendre que c’est ce traitement qui lui avait sauvé la vie. Sauf que, comme le précise le New York Times, ce traitement est censé prévenir les hospitalisations…
20minutes