
Le collectif grenoblois VOC-Cov (Volonté d’Organiser Contre le Covid-19), composé de chercheurs et d’entreprises, a inventé un nouveau masque hyper performant. Sa conception a été le fruit d’une grande solidarité : le CEA, un acteur majeur de la recherche et de la technologie, a mis à disposition des moyens et des infrastructures pour effectuer des essais et avancer sur la recherche et Michelin a planché sur le design du prototype. Résultat: création d’un masque encore plus performant que les masques FFP2.
Composé de 5 filtres lavables, il permettrait d’être réutilisable une centaine de fois par les utilisateurs. Par contre, ce masque a un prix: en effet, il coutera 28 euros pour le grand public. Mais, en calculant le prix à l’utilisation, ce masque reviendrait à 28 centimes. Cette nouvelle pépite serait donc économique. De plus, des filtres pourront être rachetés pour conserver le masque le plus longtemps possible.
La société lyonnaise Ouvry, spécialisée dans les équipements de protection NRBC (Nucléaire, Radiologiques, Biologique et Chimique) vient de recevoir la première commande de fabrication de 5 000 masques. Ce n’est que le début. En effet, les porteurs du projet ont de l’ambition: « l’objectif de capacité de production est d’un million de masques par semaine courant mai, soit une production dépassant 5 millions d’ici fin juin » . De plus, la société a affirmé que « les premières pièces sortiront la semaine prochaine » .
L’entreprise Michelin a même déjà passé une commande de 130 000 masques, dont une partie sera livrée aux Agences Régionales de Santé.
affirme que ce fameux masque est en attente de certifications, afin de savoir si il pourra être utilisable en milieu hospitalier: « les autorités sanitaires ont le dossier entre les mains » . À côté, le collectif a déjà cherché à s’allier avec des instances décisionnelles, des organisations sanitaires et des hôpitaux, notamment avec le CHU de Grenoble Alpes, l’Agence Régionale de Santé d’Auvergne-Rhône-Alpes, l’ordre des médecins et la Société Française de Médecine de Catastrophe et certaines collectivités comme la Région Auvergne-Rhône-Alpes ou la ville de Grenoble, afin d’anticiper une possible autorisation de délivrance.
Le partage des compétences est donc la clé de sortie de cette crise sanitaire.
Source: Kombini News