Le centre d’accueil et de réinsertion des enfants en conflit avec la loi organise, à Nouakchott, des journées de réflexion portant sur les mesures alternatives à l’emprisonnement des enfants en conflit avec la loi avec la participation de magistrats d’assistants sociaux et d’acteurs de la société civile. Les travaux de cet atelier se poursuivent du 1er au 3 juin. Ouvrant les travaux, le secrétaire général du ministère de la Justice, M. Mohamed Ould Ahmed Aida, a rappelé que la Mauritanie a signé, en 1991, la convention sur les droits des enfants, avant d’ajouter que le pays dispose d’un cadre juridique adéquat pour la protection de l’enfant, dont l’ordonnance 015-2015 du 5 décembre 2015 portant sur la protection pénale de l’enfant et le décret 069-2009 du 2 mars 2019 portant sur les mesures alternatives à l’emprisonnement des enfants en conflit avec la loi.
«Le gouvernement continue de multiplier ses efforts visant la protection et le respect des droits de l’homme de façon générale et ceux des enfants de façon particulière», a-t-il souligné.
La politique sectorielle constitue un axe essentiel du programme électoral du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, dans lequel il a pris l’engagement de mettre en place une justice indépendante apte à protéger les droits et libertés des citoyens, a ajouté le secrétaire général du ministère de la justice.
M. Mohamed Ould Ahmed Aida a rappelé, que, dans le cadre du projet «Réforme de la justice» financé par l’Union européenne, l’Unicef est chargé de l’exécution de la composante «Justice pour mineurs».
Cette composante vise une meilleure protection des enfants qu’ils soient auteur, victime ou témoin. Des objectifs conformes à la déclaration de politique générale du gouvernement et qui se recoupent avec les objectifs de nombreuses organisation représentées à cet atelier, a souligné M. Mohamed Ould Ahmed Aida.
AMI