Le parc national de la Salonga, le plus grand de la République démocratique du Congo (RDC), a été retiré ce lundi de la liste du patrimoine mondial en péril, en reconnaissance des efforts entrepris pour le préserver, a-t-on appris auprès de l’ Unesco. Le Comité « a décidé aujourd’hui de retirer le Parc national de la Salonga de la liste du patrimoine mondial en péril en raison des améliorations apportées à son état de conservation », a affirmé l’organisation dans un communiqué.
Stabilité des populations de bonobos
« Le suivi régulier de la faune sauvage montre que les populations de bonobos demeurent stables (…) malgré les pressions passées et que la population d’éléphants de forêt a lentement commencé à se reconstituer », ajoute le communiqué.
Le Comité a « accueilli favorablement la clarification (…) qui stipule que les concessions pétrolières chevauchant le (parc) sont nulles et non avenues » et que des blocs pétroliers à l’intérieur du parc « seront exclus des futures mises aux enchères », explique le communiqué.
La plus grande réserve de forêt tropicale humide d’Afrique
La RDC avait officialisé son projet d’exploiter du pétrole dans les parcs des Virunga (nord-est), et de la Salonga (centre) en 2018, mais depuis le gouvernement n’y a toutefois pas officiellement renoncé. Contacté par l’AFP, le ministère de l’Environnement congolais n’a pas réagi dans l’immédiat.
Créé en 1970 par l’ancien dictateur Mobutu Sese Seko, le parc de la Salonga, d’une superficie de 36.000 km2, est considéré comme la plus grande réserve de forêt tropicale humide d’Afrique. Il avait été inscrit au patrimoine mondial en péril en 1984.
AFP et 20minutes