L’Affluent Laaweijiya, qui irrigue des zones menacées par l’ensablement et crée un environnement exceptionnel dans des régions humides, constitue une source importante qui permet aux agriculteurs et éleveurs établis sur son parcours d’accroitre leurs revenus. Le flux venant de cet affluent a atteint Agoueilit, apprend-on ce mercredi 8 juillet. Ceci annonce, le démarrage effectif de la campagne agricole dans la zone du lac R’kiz, indique M. Khatri Ould Atigh, délégué régional du ministère du développement rural au Trarza.
Dans une déclaration à l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI), le délégué régional précise que l’affluent alimente le lac Rkiz en partant principalement du fleuve Sénégal pour arroser les zones sablonneuses de la ville de Rkiz. Il s’étend sur plus de 40 kilomètres.
L’ingénieur ajoute que l’ouverture du premier barrage de cet affluent, dont le débit est régulé par des équipements agricoles modernes, permettra de libérer des quantités d’eau proportionnellement aux besoins et d’éviter les crues, et ce faisant, de constituer une menace pour la population ainsi que les zones agricoles.
Par ailleurs, plusieurs projets majeurs se trouvent au niveau de ce Lac, dont le projet de l’Union des coopératives agricole qui dispose de 700 hectares réhabilitées et mis en valeur. L’eau y arrivant de manière fluide, ces terres sont arrosées de manière rationnelle. De ce fait, on fait l’économie de l’usage des pompes ou du carburant.
Pour M. Khatri Ould Atigh, ce projet est d’autant plus important qu’il assurera l’irrigation des 3500 hectares nouvellement réhabilitées. Une aubaine dans cette zone en proie à la désertification. En outre, le représentant régional du ministère du développement rural estime que cette réhabilitation des terres, est la plus étendue que le pays ait connu ses dernières années. En outre, l’ingénieur explique que le projet, augmentera nettement les superficies cultivées, celle de la culture irriguée, notamment la riziculture.
Enfin, l’ingénieur déclare que les nombreux aménagements réalisés au niveau de cet affluent avaient pour objectif de renforcer ses flancs afin d’éviter des inondations prochainement mais également l’accroissement des surfaces cultivées. Par extension, c’est le produit agricole national qui est positivement impacté, ce qui crée des opportunités d’emplois.
Pour rappel, le coût cumulé des travaux de l’affluent a dépassé les deux milliards d’ouguiyas, le tout financé sur le budget général de l’État. La mise en œuvre a été confiée à des entreprises privées mauritaniennes, dont certaines relevant du ministère du développement rural.
AMI