Dénonçant des « États défaillants » et une campagne « d’intox », une trentaine de collectivités ont lancé, jeudi 21 janvier, une plateforme de soutien à SOS Méditerranée, dont le navire ambulance a repris le 11 janvier ses sauvetages en mer de migrants en Méditerranée centrale.
« Des mouvements de solidarité décollent toujours grâce à une poignée d’initiateurs qui ouvrent la voie et montrent qu’une solution est possible », s’est félicité le président de l’ONG, François Thomas, lors d’une visioconférence de presse. « Ces collectivités sont et seront une force d’appui essentielle pour le témoignage, le plaidoyer, le soutien financier face à ce drame humain qui se déroule aux portes de l’Europe », a-t-il ajouté. Leur appui est également indispensable face aux « intox qui circulent », a-t-il poursuivi, dans une allusion aux accusations de complicité avec les passeurs régulièrement lancées contre les ONG portant secours aux migrants en Méditerranée.
En 2020, plus de 1 200 migrants sont morts en Méditerranée
« On n’ouvre jamais les bras assez grand », a abondé la présidente socialiste d’Occitanie, Carole Delga.
Face « à ceux qui font peur avec ces questions d’identité et qui voudraient qu’on soit tous opposés », cette plateforme « est une réponse d’organisation », a souligné pour sa part la maire de Paris, Anne Hidalgo. « On ne peut pas laisser cette mer Méditerranée être le plus grand cimetière européen », a souligné l’édile socialiste.
AFP et France24