La course aux métavers est lancée et Facebook, désormais renommée Meta, n’est pas la seule à vouloir conquérir ce nouveau marché, considéré comme le prochain grand saut dans l’évolution d’internet. Le géant de l’internet Baidu a lancé, ce lundi 27 décembre en Chine, l’une des premières applications de “métavers”, lors d’une conférence “métaverselle” en présence de son patron Robin Li, face à un public d’avatars.
Baptisée XiRang (“Terre d’espoir”), elle permet de créer un personnage numérique et d’interagir avec d’autres utilisateurs dans un monde en 3D. L’application est accessible, uniquement en Chine pour l’instant, sur téléphone portable, ordinateur ou casques de réalité virtuelle. Sur XiRang, les utilisateurs sont libres de leurs mouvements au milieu de faux décors naturels ou d’une ville fictive. Cette doublure numérique du monde physique, accessible via internet, n’en est qu’à ses balbutiements. Il doit permettre de se libérer des contraintes physiques en multipliant les interactions humaines via la 3D. Comme dans la vie réelle, ils peuvent se rendre dans une exposition (virtuelle) ou une reproduction du temple de Shaolin – La Mecque du Kung-fu – ou encore pratiquer le plongeon dans une piscine numérique.
Baidu planchait sur ce projet bien avant que le terme métavers ne devienne populaire en octobre dernier, après la décision de Facebook de rebaptiser son groupe Meta.
À l’image de Baidu, les géants chinois du numérique n’entendent pas rester sur la touche du métavers. ByteDance (TikTok) a investi dans plusieurs entreprises du secteur, dont le fabricant de casques de réalité virtuelle Pico.
Le mastodonte de l’internet Tencent planche sur sa plateforme métavers, fort de son expérience dans les jeux vidéo dont il est un acteur majeur. Quant au champion chinois du e-commerce Alibaba, il a créé une filiale pour réfléchir aux différentes opportunités offertes par le métavers.
AFP et Huffingtonpost