Marcus Rashford ne s’attendait pas à ça. Leader d’une campagne d’aide alimentaire pour les familles durement touchées par la crise sanitaire et ses conséquences, le joueur de Manchester United a découvert avec consternation le contenu de certains paniers repas reçus par des familles britanniques défavorisés, comme il l’a partagé sur Twitter à ses 4 millions d’abonnés. Outre-Manche, les enfants des foyers les plus modestes bénéficient de repas gratuits en période scolaire, mais pas pendant les vacances.
Face aux conséquences économiques du coronavirus et alors que l’Angleterre est soumise à un nouveau confinement, la star de Manchester United et de la sélection anglaise avait poussé le gouvernement à prolonger l’été dernier la fourniture de repas gratuits (mise en place pendant le 1er confinement et la fermeture des écoles). Puis à débloquer des fonds pour prolonger ce programme jusqu’à Noël 2021.
Mais, force est de constater que les paniers repas distribués pour le nouveau confinement ne ressemblent pas à ce qu’avait espéré l’attaquant. “3 jours de nourriture pour une famille… C’est insuffisant”, a ainsi tweeté Marcus Rashford ce lundi 11 janvier en légende d’une photo où les quantités semblent en effet bien maigres.
Le sportif, qui estime que “les enfants méritent mieux que ça”, a partagé une autre photo du même acabit montrant un panier repas pour le moins frugal.
Toujours sur Twitter, le leader du parti travailliste britannique Keir Starmer a lui aussi estimé que ces images étaient “une honte” et qu’elles étaient “terriblement inappropriées”, se demandant “où allait l’argent”.
Une question que se pose aussi Marcus Rashford qui a par ailleurs partagé le tweet très commenté d’une maman britannique .
Outre-Manche, les foyers dans le besoin reçoivent soit un bon d’achat ou bien des colis de nourriture à l’occasion du nouveau confinement, comme l’explique Sky News. Et dans certains cas, la quantité n’est pas au rendez-vous. Dans le panier partagé par l’internaute ci-dessus se trouvent ainsi deux pommes de terre, une boîte de haricots, quelques tranches de fromage, du pain de mie, un paquet de pâtes, deux carottes, trois pommes, deux bananes, une tomate, deux biscuits et trois yaourts à boire. “Distribués pour remplacer nos bons de 30 livres. Très honnêtement j’aurais pu acheter plus avec 30 livres”, se désole-t-elle.
La polémique a pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux, de nombreuses familles ou volontaires partageant le contenu de modestes paniers repas
Huffingtonpost