L’Italie a logiquement dominé dimanche la Pologne (2-0) et reste maîtresse de son destin pour la dernière journée de la Ligue des nations, mercredi, où une victoire en Bosnie-Herzégovine lui assurera une place en phase finale en 2021. L’Italie, dominatrice de bout en bout, s’est imposée grâce à un penalty de Jorginho (27e) et un but en fin de match de Domenico Berardi (84e) face à des Polonais réduits à dix pour le dernier quart d’heure.
Ce succès permet à la Nazionale, malgré les nombreuses blessures et l’absence de son sélectionneur Roberto Mancini, en quarantaine après son test positif au coronavirus, de reprendre la tête du groupe 1 à leurs adversaires du soir.
Avec 9 points, l’Italie sera assurée de se qualifier pour le Final 4 en cas de victoire mercredi à Sarajevo. Mais elle peut aussi espérer passer en cas de nul voire de défaite face au dernier du groupe, selon le résultat de la confrontation entre la Pologne (3e, 7 pts) et les Pays-Bas (2e, 8 pts) au même moment.
Confronté à d’innombrables absences (Verratti, Chiesa, Immobile, Bonucci, Chiellini, Kean, Sensi, Zaniolo…), Mancini, suppléé sur le banc par son adjoint Alberico Evani, avait confié le brassard au Parisien Alessandro Florenzi et dégainé ses « plans B »: le jeune Bastoni (Inter Milan) en défense centrale, le revanchard Bernadeschi (Juventus) sur l’aile droite et le volontaire Belotti (Torino) en pointe.
Belotti (ceinturé par Krychowiak) a obtenu le penalty du 1-0, transformé sans trembler par Jorginho (27e), qui semble avoir retrouvé son assurance dans l’exercice après ses deux récents ratés avec Chelsea.
L’attaquant du Torino, que Mancini a choisi de faire alterner en pointe avec Ciro Immobile (absent en raison d’un test positif au Covid-19), ne fut pas loin de marquer lui-même mais n’a pas cadré. A défaut de précision, Belotti symbolise l’appétit de cette équipe d’Italie qui, sans grande star, continue à construire un jeu séduisant et ne perd plus (21 matches consécutifs).
La Pologne a bien tenté de réagir avec trois remplacements à la pause mais est demeurée totalement inoffensive (aucun tir cadré en 90 minutes!).
D’autant que Goralski quittaient ses partenaires à un quart d’heure de la fin après deux tacles appuyés synonyme de cartons jaunes.
Lewandowski, lui, fut très discret, s’illustrant principalement par un coup de coude sur Bastoni qui a aurait pu lui valoir un carton.
AFP et France24