Monaco, qui attendait de gagner une Coupe de France depuis 30 ans, devra encore patienter. Le Paris-Saint-Germain, tenant du titre, a remporté la quatorzième Coupe de France de son histoire en battant Monaco 2 à 0 à l’issue d’une finale peu enthousiasmante, ce mercredi 19 mai dans la soirée à huis clos au Stade de France. Un premier but de Mauro Icardi (19e) servi par Kylian Mbappé suite à une grossière erreur d’Axel Disasi, puis un second en fin de match de Mbappé (81), servi par Di Maria, ont fait le bonheur des Parisiens, privés de Neymar, suspendu.
L’image restera dans le livre de souvenirs de 2020/21, tout comme celle du Trophée des champions soulevé en janvier, mais aujourd’hui le PSG ne sait pas encore où le classer. Tout dépendra de la dernière journée de Ligue 1 dimanche, qu’il aborde avec un point de retard sur le leader Lille. Un sacre des Nordistes, ajouté à l’élimination en demi-finale de Ligue des champions, ferait tache.
Peu flamboyant
Certes dans un style peu flamboyant, mais solide et réaliste, ils ont bénéficié d’un cadeau monégasque pour débloquer la rencontre. Mbappé a profité d’un contrôle raté d’Axel Disasi, à 15 mètres de son but, pour récupérer la balle et servir Mauro Icardi, qui l’a poussée dans la cage vide (19e). Une action symbolique: si Neymar et Mbappé incarnent le PSG spectaculaire que le club vend à ses fans, celui du “Goleador” lui sied aussi quand il s’agit de décrire cette saison.
Le “Goleador” a souvent été blessé ou hors de forme, mais il a été décisif à chaque finale, ayant déjà ouvert le score au Trophée des champions contre l’OM (2-1), à l’image d’une équipe qui n’a que trop rarement séduit par son jeu, mais qui a souvent répondu présent quand cela comptait. Le reste de son match? Il ne s’est créé aucune autre occasion… mais derrière, Keylor Navas, Marquinhos ou Danilo ont veillé, avec une solidarité qui a rappelé le printemps européen du PSG, contre le Barça ou le Bayern.
Avec une telle défense, constante -un point important pour des Parisiens qui dernièrement connaissaient des chutes de rythme en seconde période-, Mbappé n’a pas eu à forcer… Mais il a marqué (81e) pour tuer le match, sur sa seule occasion, lancé par Angel Di Maria. Un sang-froid qui caractérise bien les trois derniers mois de l’ancien Monégasque, en passe de boucler l’exercice le plus prolifique de sa carrière (41 buts toutes compétitions confondues).
AFP et Huffingtonpost