Isabelle Gattiker, Directrice générale et des programmes du FIFDH :« On a appris la terrible nouvelle de l’interdiction du festival quatre jours avant l’ouverture, et on a décidé que notre message était de plus en plus important, que plus que jamais il faut diffuser le message des Droits Humains, le message des activistes, donc nous avons proposé aux activistes de venir au festival, et nous allons proposer tous les débats en streaming, en direct, et les spectateurs peuvent poser leur question depuis chez eux. En parallèle on a essayé de trouver un maximum de solutions pour montrer les films. »
Les invités du festival ont dans leur grande majorité répondu présent et viennent participer aux débats sur un plateau qui a été spécialement réaménagé et équipé pour les retransmissions live.
Un tour de force qui permet au festival d’exister malgré l’absence physique du public…
Diego de León Sagot, directeur de VisuaLive Productions, en charge de la logistique pour les retrqnsmissions :« En fait, c’est là que la magie opère, à cause du Covid 19, on nous a demandé de mettre en place un service de live stream qui rend les débats plus vivants d’une manière ou d’une autre et les amène au public. Nous essayons néanmoins de partager les messages et les débats d’une manière très engageante. Nous diffusons via Face book en direct, nous diffusons également via YouTube et de cette façon l’équipe de communication du festival parvient à intégrer des vidéos sur leur site web ».
La 18ème édition du FIFDH a l’immense mérite d’exister malgré tout, diffusant sur les réseaux sociaux et son site une programmation riche et essentielle pour saisir les enjeux d’aujourd’hui…
Euronews