
Après avoir écouté Break my soul en boucle depuis plus d’un mois, quels titres viendront rythmer notre playlist de l’été? Le septième album de Beyoncé, intitulé “Renaissance”, est attendu pour le vendredi 29 juillet. Et pour faire monter le suspens, la chanteuse quarantenaire vient d’en dévoiler la tracklist. Outre ce premier single dansant aux sonorités house, devenu l’hymne du mouvement de la grande démission aux États-Unis, l’opus comptera donc 15 autres morceaux. Et comme les informations sur cet album sont minces, on ne peut que se délecter de découvrir et d’essayer de comprendre les titres de ces chansons.
Parmi les plus énigmatiques, Alien Superstar attire notre attention, tout comme Church girl, qu’on peut traduire par “fille de l’église”. Sans oublier Cuff it comprenez “menottez-le” et surtout America has a problem pour “L’Amérique a un problème”. Des titres qui laissent à penser que les thématiques du racisme et des violences policières aux États-Unis pourraient bien faire partie de l’album “Renaissance”, dans la lignée de l’uppercut qu’avait été Formation et des engagements de Beyoncé depuis des années.
Jay Z, Drake et Donna Summer
Si cette tracklist ne laisse apparaître aucun featuring, rien ne dit que ce ne sera pas le cas, Beyoncé aimant depuis toujours garder un maximum de surprises autour de ses albums. Comme l’a repéré le média américain Variety, les crédits de l’album déjà en ligne sur Apple Music donnent pas mal d’informations. Parmi les collaborateurs de cet opus (sans qu’on sache s’ils chantent ou ont officié dans l’ombre à la composition), figurent Drake, Jay Z (sur trois chansons), Pharrell Williams et Chad Hugo de The Neptunes, mais aussi Labrinth et Nile Rodgers. Et aussi des samples de James Brown, Giorgio Moroder et Donna Summer.
“Créer cet album m’a ouvert un endroit où rêver et m’échapper pendant cette période si terrible pour le monde. Cela m’a permis de me sentir libre et aventureuse, à un moment où tout évoluait si vite”, a décrit la star dans un court message publié le 30 juin dernier, alors qu’elle dévoilait la pochette de l’opus “Renaissance” où elle pose fière et dénudée sur un cheval scintillant.
“J’ai cherché à créer un safe space, un endroit sans jugement. Un endroit libéré de tout perfectionnisme et de toute obligation à trop réfléchir. Un endroit où hurler, relâcher la pression, se sentir libre”, décrit-elle. “J’espère que vous trouverez de la joie dans cette musique. Et de vous sentir unique, fort et sexy comme vous l’êtes.” Rendez-vous le vendredi 29 juillet pour se déhancher au rythme de ces 16 morceaux.
Huffingtonpost