
Le ballon ne tourne plus du tout rond en Afrique depuis le début de la crise sanitaire due au coronavirus. Même au Burundi, dernier pays qui continuait d’autoriser le déroulement de son championnat, le football est désormais à l’arrêt, cette fois pour cause d’élection présidentielle. Une paralysie générale imposée aux conséquences financières incalculables.
Autant dire que la dernière annonce, vendredi 24 mai, de la Fédération internationale de football (FIFA) n’est pas passée inaperçue sur le continent : l’instance a décidé de sortir le carnet de chèques pour venir en aide à ses 211 fédérations membres. Une bouffée d’oxygène pour les fédérations africaines, qui figurent parmi les moins argentées de la planète football et dont certaines ne peuvent tenir que grâce aux subsides de la FIFA.
Concrètement, la deuxième moitié de la subvention annuelle de 920 000 euros sera versée deux mois plus tôt, début mai au lieu de juillet, comme l’explique Pierre-Alain Mounguengui, président de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) : « Il conviendra de voir avec la FIFA si une partie de la somme de 460 000 euros qui sera très prochainement débloquée pourra être utilisée, sur justificatifs bien sûr, pour aider des secteurs particulièrement touchés par la crise. » La FIFA a également annoncé qu’à cette somme viendrait s’ajouter une seconde subvention, dont le montant n’a pas encore été dévoilé.
Lemonde