Les travaux d’un atelier de formation sur la traite des personnes, sous le thème : « Détecter, Enquêter et Poursuivre » ont débuté, lundi à Nouakchott,, au profit d’officiers de la police judiciaire, de magistrats et de représentants de la société civile. La rencontre a pour objectif de renforcer les capacités des autorités et des organisations de la société civile chargées de la lutte contre la traite des personnes en Mauritanie.
Les participants se pencheront pendant cinq jours, sur des thématiques relatives au concept de la traite humaine, à ses incidences sur les victimes et à l’évaluation de l’impact de la protection offerte aux victimes.
La rencontre est animée par des experts nationaux et internationaux.
Ouvrant l’atelier, le secrétaire général du ministère de la Justice, M. Mohamed Ould Ahmed Aïda, a mis en exergue les dangers de la traite humaine et du trafic de la drogue.
Il a ajouté que la traite des personnes occupe la troisième place dans le rang des activités illicites après le trafic de la drogue et celui des armes.
« La Mauritanie a mis en place un cadre stratégique inclusif pour la lutte contre le terrorisme et la traite humaine. Son arsenal juridique était harmonisé avec les critères internationaux dans le domaine, en application des orientations du Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, en plus du renforcement des compétences des magistrats et de l’amélioration de leurs conditions matérielles », a conclu le secrétaire général du ministère de la Justice.
Pour sa part, la première conseillère de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique à Nouakchott a souligné que la Mauritanie a pris des mesures concrètes pour renforcer son cadre juridique en matière de lutte contre la traite des personnes et la migration clandestine.
Quant au représentant de l’office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) à Nouakchott, il a salué la collaboration du gouvernement mauritanien.
Il a enfin souligné la pertinence de l’arsenal juridique mauritanien dans le domaine.
L’ouverture de l’atelier s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation et du conseiller juridique du ministre de la Justice.
AMI