
Sa mise en place a été évoquée ce lundi à Doha, lors de la 136e assemblée générale annuelle de l’International Board (Ifab), garante des lois du football. Le « hors-jeu semi-automatique » pourrait faire ses débuts lors de la prochaine Coupe du monde au Qatar, du 21 novembre au 18 décembre.
De quoi s’agit-il ?
Ce complément de la VAR, l’arbitrage vidéo, est également appelé « technologie semi-automatisée de détection du hors-jeu », ou « semi-automated offside technology » (SAOT) en anglais. Toutefois, Pierluigi Collina, président de la Commission des arbitres de la FIFA, refuse l’emploi du terme de « robot hors-jeu » ou d’« arbitre robot ». En effet, les données seront toujours transmises à la VAR et l’arbitre gardera le dernier mot. D’où l’emploi du mot « semi-automatique ».
Comment ça marche ?
Avec 12 caméras qui indiquent la position des joueurs sur le terrain, 29 points de détection sur les membres des joueurs et 50 données collectées par seconde soit 8,3 millions de données par match, a précisé lundi l’ancien arbitre italien. « Le hors-jeu ne serait plus déterminé par la VAR, mais par la technologie basée sur les données récoltées » a précisé Collina. La FIFA indique sur son site Internet que ces données sont ensuite « transmises à l’assistant en charge des décisions concernant les hors-jeux », qui effectue une recommandation auprès de la VAR et de l’arbitre sur le terrain. Les images seraient communiquées « en quelques secondes », selon l’instance qui dirige le football international.
AFP et 20Minutes