Arbia Hamadi a prévenu : « Je suis calme. J’ai demandé à ce que justice soit faite. Je ne me suis pas adressée aux médias. Mais, si certains veulent la guerre, ils l’auront. » L’animatrice de télévision, bien connue des téléspectateurs tunisiens, ira jusqu’au bout… sauf si Slim Chiboub présente des excuses publiques. À défaut, l’homme d’affaires risque jusqu’à 5 000 dinars d’amende (1 576 euros) et deux ans de prison, peut-être ferme : Chiboub est déjà sous le coup d’une condamnation avec sursis pour des malversations financières.
Mais, pour l’heure, c’est surtout Arbia Hamadi qui doit se défendre. La mère de famille est l’objet d’attaques en tout genre, les réseaux sociaux profitant des longues soirées de ramadan – en confinement, qui plus est – pour se déchaîner. Les railleries fusent : sont dénigrés son accent rural et son physique, y compris par des proches de Chiboub, qui reconnaissent que « Slim a un penchant pour les femmes », mais qu’il « ne regarderait jamais une telle femme ».
Jeuneafrique